Muhanga : la cendre de bois, une alternative pour amender les champs ?

Venant Rurihose et Louise Nkurikiye, un couple paysan de la commune Muhanga en Province Muhanga utilise la cendre issue de la combustion des branches et des déchets végétaux pour amender leurs cultures et pour les protéger contre les insectes nuisibles comme les petites fourmis, les poux ainsi que les pucerons.

La famille Rurihose  brûle des balles de riz pour produire de la cendre. Ces dernières sont couramment utilisées dans les bananeraies, pour cuire les briques ou pour couvrir le sol des poulaillers. D’autres les jettent carrément par ignorance. Venant et Louise les autres agriculteurs sont prêts à emboiter leurs pas et à utiliser la cendre.

Quid de l’apport de la cendre ?

La cendre est constituée de calcium pour 20 à 50 %,  de 3 et 9 % de potassium de  14 % de silice et  jusqu’à 4 % de magnésium. En revanche, elle ne dose que moins de 2 % de phosphore. En plus d’être utilisée comme engrais naturel dans le compost pour corriger l’acidité du sol ; la cendre est aussi utilisée pour repousser les insectes nuisibles.

Néanmoins, il ne faut pas en abuser  par  des apports répétés trop importants. Il s’agit d’un moyen de lutte ponctuel qu’il ne faut pas prioriser.