Ngozi : la jalousie au plein cœur de Nyamurenza

Ce 22 novembre 2022, des malfaiteurs se sont introduits dans le champ de maïs d’un certain Bonaventure Niyobizi alias Cuma, un paysan accompagné par ADISCO. Ils ont arraché ses jeunes plants de maïs qu’il avait fumé grâce aux engrais organique qu’il fabriquait lui-même. L’aspect de ce champ était simplement merveilleux.

Contrairement aux champs de ses voisins, le sien amendé grâce à la fumure organique a pu résister au soleil de plomb qui frappait le territoire national du Burundi. Ce qui n’aurait pas plu à certains.

Cuma a initié une petite entreprise de fabrication de la fumure organique. Son entreprise avait reçu différentes visites de hauts responsables agricoles. Ce qui aurait renchéri la jalousie de certains voisins.

Mais tout cela n’aura pas réussi à le décourager. Le jour suivant, il s’est réveillé avec encore plus de détermination, plus d’adrénaline. Il a replanté d’autres plants de maïs avec de la fumure organique.

Un tel scandale ne devrait pas rester impuni. Les autorités administratives devraient sanctionner de manière exemplaire un tel crime, car il s’agit bien d’un surtout au cours de cette année proclamée par les plus hautes autorités du pays comme celle de l’agriculture.

Nimwirabire namwe iryo bara ! Jetez vous-même un coup d’œil sur ce crime.

Aux dernières nouvelles, l’administrateur communal se serait saisi de ce problème. Mais jusqu’où pourra-t-il aller ? Nous devrions tous nous mobiliser pour freiner les élans de tels malfaiteurs.