Le constat est amer :
Et pourtant, le fils du paysan travaille dur, très dur.
Des sommes importantes sont investies dans le développement rural. Certains projets ont investi dans les infrastructures publiques tel que les centres de santé (CDS), les hôpitaux, les écoles, les routes, d’autres dans des approches diversifiées de développement agricole dans le but d’aider les ménages paysans à augmenter la production et par ricochet les revenus.
Même si le résultat est en général peu satisfaisant, Certains paysans (plutôt les plus entreprenants et très minoritaires) ont parfois réussi à sortir de la pauvreté. Ce sont ces derniers que l’on voit s’accaparer des terres des plus pauvres renforçant ainsi les inégalités, qui possèdent de grands troupeaux de vaches, de chèvres ou de porcs, des volailles, des micro-boisements, de grandes bananeraies, etc.
Cependant, l’amélioration des revenus ne conduit pas toujours à l’amélioration des conditions de vie et encore moins à la dignité, comme le démontre si bien le premier chapitre du livre pour la dignité paysanne. Une des explications est le fait que le paysan est tiraillé par de nombreuses sollicitations et investit dans les plus urgentes et pas forcément les plus importantes.
Les montants perçus par les paysans des zones caféières, cacaoyères ou rizicoles dépassent très souvent le revenu annuel d’un fonctionnaire de l’Etat dans plusieurs pays d’Afrique.
Et pourtant, c’est chez ce dernier que le paysan va quémander. La pauvreté matérielle paysanne crève néanmoins les yeux avec des logements insalubres, des repas peu équilibrés, des haillons comme habillement.
C’est pourquoi ADIP considère qu’un programme d’amélioration des revenus devrait être couplé à des actions pour encourager les paysans à investir dans l’amélioration directe des conditions de vie.
En plus de la formation psycho humaine qui sensibilise sur ces questions, le RAFIDESTIM s’emploiera à :