Le parcours de NTABANGANA Gaspard est extraordinaire, il a vu sa vie changer radicalement grâce à cette culture lucrative. De la plantation de ses premiers arbres d'avocat à la réalisation de ses rêves les plus profonds, NTABANGANA Gaspard a connu une véritable transformation économique et sociale.
Sur les collines verdoyantes du Burundi, un homme a transformé sa vie grâce à une culture qui a fait plus que prospérer : l'avocat.
Alors que la culture de cet aliment prisé gagne en popularité sur les marchés internationaux, elle a également ouvert des opportunités sans précédents pour les agriculteurs locaux. Parmi eux, se trouve NTABANGANA Gaspard, un agriculteur passionné qui a choisi de se lancer dans la culture de l'avocat avec détermination et persévérance.
NTABANGANA Gaspard, un homme ordinaire dont la décision d'investir dans la culture de l'avocat s'est avérée être la clé de son succès. « Cette culture m’a permis de construire ma propre maison, et même de régler ma dot pour me marier ! » s’exclame Gaspard ce 8 septembre 2023. « Je viens de passer 20 ans comme producteur d’avocats. J’ai 31 pieds d’avocats qui me permettent de vendre régulièrement : chaque pied d’avocat peut me rapporter 2 à 3 sacs d’avocats dont le prix se situe entre 40 000 et 50 000 Fbu par sac. J’ai commencé l’élevage du petit bétail avec les revenus issus des ventes. Aujourd’hui, je dispose de 15 lapins, 4 chèvres et 6 porcs. Je n’arrive pas à me souvenir du nombre de cobayes qui se trouvent à la maison, mais j’en vends beaucoup, et presque tous les jours pour faire face à mes besoins ». Continue-t-il.
« Mes enfants et mon épouse mènent une vie digne. C’est grâce à l’avocat, que je paie le minerval de mes enfants, et achète leurs matériels scolaires. »
Son expérience témoigne du potentiel immense de l'avocat comme moteur de prospérité dans les régions agricoles du Burundi.
L'avocat émerge comme une culture prometteuse au Burundi, susceptible de jouer un rôle majeur dans l'apport de devises étrangères aux côtés des cultures telles que le café et le thé. Son potentiel économique croissant, combiné à un climat favorable demandent à être mieux valorisé.
Le Pays pourra ainsi tirer profit du vide laissé par les pays latino-américains dont les avocats sont actuellement boudés par le marché européen suite à l’usage excessif des eaux d’irrigation qui assèchent la contrée.
Le gouvernement du Burundi devrait apporter des appuis plus consistants à cette culture.